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 II/ Les avantages des biocarburants 

Aujourd’hui il paraît indispensable de porter de l'attention aux carburants futurs. Il faut donc prévoir des carburants novateurs dans le but est de ne pas abîmer l’environnement avec des gaz néfastes. Ainsi, les biocarburants ont déjà fait leurs preuves dans de nombreux domaines.

1) Avantages environnementaux

Tout d’abord, les biocarburants sont considérés comme une énergie renouvelable, signifiant que leurs ressources se régénèrent assez rapidement pour être illimitées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titre : Graphique montrant les années de réserve de certaines ressources 

 

Ce graphique montre que le pétrole est une des ressources qui va bientôt disparaître dans les 50 prochaines années. Contrairement aux biocarburants, c’est une énergie fossile qui ne peut se régénérer assez rapidement pour pouvoir être exploitée à long terme. Il est donc explicitement nécessaire de trouver une solution alternative à ces énergies fossiles.

Le second argument que proposent les biocarburants est la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit ici de faire un écobilan des émissions des carburants « verts » de leur production jusqu’à leur utilisation.

 

Titre : Graphique montrant les réductions des émissions de gaz à effet de serre produites par les biocarburants par rapport à des carburants fossiles

 

Dans le document ci-dessus, nous pouvons observer, pour les bioéthanols à base de canne à sucre au Brésil, une réduction de 69% à 89% de gaz à effet de serre par rapport aux carburants fossiles. Nous pouvons aussi faire le même constat  pour les biocarburants produits à partir d’huile de palme pouvant réduire leur émission de 49% à 84%.

D’après une enquête de l’ADEME (Agence De l’Environnement Et de la Maitrise des Energies), l’éthanol polluerait 2,5 fois moins que l’essence, le biodiésel 4,5 fois moins que le gazole. L’utilisation pure des biocarburants devient non-négligeable quand on apprend que la filière huile et alcool rejette globalement 75 % de gaz à effet de serre en moins par rapport au diesel ou au sans plomb : d’une part, les biodiésels se distinguent du gazole par sa composition chimique. En effet, ils sont constitués d’un plus grand nombre de molécules d’oxygènes, ce qui, lors de la combustion, augmente le rendement énergétique et diminue le rejet de particules fines dans l’air. D’autre part, le dioxyde de carbone produit par les biocarburants est compensé pendant la photosynthèse : pendant leur stade végétatif, les plantes captent le CO2 environnant ainsi que l’énergie du soleil pour pouvoir produire des sucres. De plus, tous ne rejettent que très peu d'oxyde d’azote ou de souffre

 

La seconde génération se démarque de sa version antérieure par l’origine de son exploitation. Les chercheurs ont voulu ainsi améliorer les rendements et le bilan environnemental. Si les biocarburants de 1ère génération posent un problème au niveau de l’alimentation mondiale (voir parti III), la seconde génération utilise des végétaux non comestibles ou inutilisés (tige de maïs, pailles jetées, copeaux de bois). Cette génération se sert aussi d’arbres à pousse rapide comme le Miscanthus pouvant pousser dans n’importe quel milieu, en utilisant ni engrais, ni OGM.

 

Même si la troisième génération n’est qu’au stade expérimental, elle présente des arguments de taille.

 

 

 

Titre : Tableau montrant le taux de croissance de diverses espèces de microalgues et cyanobactéries ainsi que le temps de doublement correspondant

 

Comme vu précédemment, les microalgues sont des organismes qui ont la capacité de se multiplier très rapidement (une à deux fois et demie plus grandes et nombreuses par jour). Avec une croissance ultrarapide, les algues offrent un avantage de taille : leur rendement serait 30 à 100 fois plus efficace que les anciennes générations ! De plus, le nombre d’espèces de microalgues qui restent encore à trouver est énorme (200 000 à 1 million non découvertes dans les océans), ce qui laisse de grandes perspectives dans la recherche d’espèces à forte production d’huile ou de sucre. Enfin, la culture des algues dans des photobioréacteurs fermés nécessite un apport important de CO2 pouvant être prélevé facilement sur des usines émettrices de ce gaz. Un chiffre est frappant : d’après une étude, il suffirait seulement de 4 millions d’hectares de photobioréacteurs pour alimenter en une année la consommation actuelle de pétrole des Etats-Unis (par comparaison, les surfaces cultivées en France sont évaluées à  32 millions d’hectares).

2) Avantages socio-économiques

Les biocarburants n’ont pas été créés seulement à des fins environnementales.

Le prix de ces éco-carburants permet de lancer une concurrence majeure avec les carburants dits « classiques ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titre : Graphique montrant l‘évolution des prix entre différents carburants en fonction du temps

 

Le document ci-dessus créé par le ministère de l’Economie nous confirme un bénéfice économique important. Sur ce graphique, le prix du Super sans plomb SP95, un carburant issu entièrement du pétrole, est comparé au Superéthanol E85 (un mélange d’éthanol au SP 95 jusqu’à 85 %). Nous constatons, à première vue, que sur 5 ans (de 2007 à 2012), l’E85 est en moyenne à 85 centimes d’euros par litre alors que le SP95 est à 132 centimes. Ceci fait donc un écart 47 centimes, un argument encore une fois non négligeable en ce temps de crise : pour une voiture dont le réservoir contient 60 litres, l’écart se fait alors de 28,2 euros. Nous pouvons voir aussi que les prix du SP95 fluctuent énormément en raison du prix du baril, comparés à ceux de l’E85 qui restent assez stable. Même si la production des biocarburants est beaucoup plus chère, le prix du baril de fuel l’est aussi, ainsi à la pompe ce sont les carburants verts qui s’imposent.

Pour concurrencer les carburants classiques, les Etats se mobilisent également pour défiscaliser les carburants. Depuis la loi de 1992, la TIPP (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) a été très fortement réduite pour que les bioéthanols et les esters de tournesols et de colza prennent une part de marché plus importante.

 

 

 

 

L’exploitation des biocarburants à échelle industrielle est également un bon vecteur d’emploi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titre : tableau montrant le nombre d'emplois créés possibles grâce aux biocarburants

 

D’après le document ci-dessus, les biocarburants ont créé indirectement ou directement 71 000 emplois dans des pays européens moyens en 2008 (tels que le Portugal, le Danemark, l’Irlande ou Malte).  En 2009, pour ces mêmes pays, 82 450 emplois ont été créés (soit 11 450 de plus que l’année précédente). C’est un atout de taille vue le chômage croissant en Europe. D’après une étude de la Commission Européenne, dans sa globalité l’Europe produit très peu de biocarburants : 1% seulement par rapport à sa consommation de pétrole. Une production plus conséquente, évaluée à 25 % créerait alors plus d’un million et demi d’emplois….

 

La production de ces biocarburants peut être aussi réalisée à échelle locale ce qui peut discréditer les frais d’exportation ou d’importation. Ainsi, la France, comme tout autre pays, pourrait consommer sa propre production et devenir indépendante énergétiquement : si chaque pays développé s’y oriente durablement, ceci assurerait le remplacement quasi-total des carburants classiques dans les transports.

 

Enfin, argument très peu mis en avant mais tout aussi important, les biocarburants pourraient résoudre l’insécurité entre pays, due au pétrole. Les provenances pétrolières qui affluent en Europe viennent de pays assez instables comme le Venezuela ou au Moyen-Orient. Le réapprovisionnement énergétique occidental crée alors une instabilité sécuritaire mondiale car celui-ci permet aux pays approvisionneurs de se développer militairement. Les biocarburants résolvent en parti ce problème puisque les pays occidentaux créeront leur propre « pétrole ».

Ménestreau Victor

Plé Antonin 

Pedrini Hugo

Gaignebet Pierre

 

Lycée Marcel Pagnol 

3 Avenue De La Terrasse Prolongée 

91200 Athis-Mons

 

 

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